Publié dans Politique

11 décembre - Les élections des conseillers municipaux et communaux négligées 

Publié le vendredi, 06 décembre 2024

Les élections communales et municipales à Madagascar suscitent un intérêt inégal. D’un côté, les élections des maires captent presque toute l’attention. De l’autre, celles des membres des conseils municipaux et communaux passent presque inaperçues. Pourtant, ces deux scrutins sont indissociables et tout aussi importants pour le bon fonctionnement des collectivités.

 

Le maire, bien qu’il soit la figure principale de l’administration locale, ne peut pas travailler seul. Il a besoin d’une majorité au sein du conseil municipal pour mener à bien ses projets. Ce conseil joue un rôle crucial : il vote le budget, approuve les plans de développement et contrôle les actions du maire. Sans soutien suffisant au sein de cette assemblée, le maire peut se retrouver bloqué, même avec les meilleures intentions.

En mettant toute l’attention sur les maires, on néglige une réalité fondamentale : un maire élu sans majorité risque de voir son mandat paralysé par des conflits internes. C’est donc un devoir citoyen de bien choisir les membres des conseils municipaux. Chaque conseiller élu est une voix qui peut soit soutenir, soit freiner les initiatives locales.

Il est également important de rappeler que les conseils municipaux ne sont pas de simples spectateurs. Ils ont le pouvoir d’influencer les décisions majeures pour les habitants. Par exemple, ils décident des priorités pour les travaux publics, de la gestion des ressources communales, ou encore de l’attribution des aides sociales. Des conseillers compétents et responsables peuvent faire la différence entre une Commune bien gérée et une Commune en difficulté.

 

Ainsi, il est temps de changer les mentalités. Les élections des membres des conseils municipaux et communaux doivent être prises aussi au sérieux que celles des maires. Voter pour un maire compétent, c’est bien. Mais lui offrir une équipe solide pour travailler, c’est encore mieux.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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